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Aperçus du Pilat - 1
(2018)

Deux journées (1 jour 1/2 précisément) de marche et quelques photos afin de parfaire mon entraînement pour la saison 2018. L’occasion de faire une série de reportages sur le massif du Pilat, et faire découvrir ma région d'adoption. Celui-ci est le premier, réalisé au mois de mars.

Altitude maxi : 1250 m

Distance : 56 km

Dénivelé + : 1630 m

Dénivelé - : 1630 m

Jour 1

Après un bon massage chez ma kiné préférée, départ du Bessat vers 14 h avec une température douce à mon goût, malgré quelques flocons de neige. Je pars par le GR 7 où je traverse quelques plaques de neige parfois glissantes. Passage dans le minuscule village de Graix, et direction plein sud pour arriver au col du Banchet, à travers bois et prairies, et quelques petites routes départementales. Le ciel s’éclaircit avec de beaux coins de ciel bleu. Le col du Banchet n’a rien de particulier, excepté une vue imprenable sur Bourg-Argental. Pour moi, c’est le point le plus à l’est de cette randonnée. A partir de là et pour quelques kilomètres, je suis sur le GR 65. Ça ne vous parle peut-être pas, mais c’est le chemin de Compostelle, d’ailleurs un de mes projets. Traversée de Bourg-Argental, petite bourgade de moins de 3000 habitants, représentant la fin du Pilat côté sud. Là, je remonte presque 500 m pour atteindre, après 5h de marche, Bagourd, le hameau où j’ai décidé de monter la tente, installation que je termine à la frontale vu l’heure tardive. Après un lyophilisé et une douche chaude, mes hôtes me proposent une infusion au serpolet, évidemment la bienvenue.

Jour 2

Après une nuit un peu fraîche, surtout pour mes pieds, mais c’est normal au mois de mars, je repars à 7h30 après avoir avalé un bon café et quelques crêpes maison (merci Marie) en face d’un lever de soleil magnifique. L’épaisseur du givre m’empêche de ranger la tente dans son étui. Ça ne m’était jamais arrivé. Je paie ma douche et je salue la propriétaire de "la maison de toutes les joies" (je n’invente rien, c’est marqué sur la porte). De nouveau 500 m de grimpette d’un seul coup, comme réveil, il n’y a pas mieux. J’atteins les pistes de ski de fond, avec un grand soleil qui m’accompagnera toute la journée. Avant de rejoindre Saint-Genest-Malifaux, je contourne  le barrage du Sapt, ou des Plats, ouvrage d’ailleurs sujet à polémiques. A l’entrée de la ville, je m’aperçois que je viens de faire tout juste la moitié de la distance prévue. Et au vu de toutes mes douleurs, me vient une forte baisse de motivation. Dans ces cas-là, je ne connais qu’une solution, c’est mettre la machine en "mode mental". Je repars donc, direction le Pas du Riot, suis le sentier des Barrages jusqu’au Pont Souvignet, et termine dans les bois direction le point de départ, Le Bessat, où souffle un vent fort et glacial. Vous savez quoi ? J’étais content d’arriver après 8h30 de marche !

Commentaire de Marie V., le 15/03/2018

56 km en deux jours, pour une reprise d'entraînement, ce n'est pas très étonnant d'avoir mal un peu partout... Bravo pour cette rando et ce sympathique article.

Commentaire de Dominique G., le 15/03/2018

Bel entraînement ! Courage Bruno.

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