​

Départ 7 h 10 de la gare de Saint-Chamond. Evidemment, il fait encore nuit, et la frontale est au fond du sac. Heureusement, l’éclairage urbain est suffisant pour voir où je mets les pieds.

J'enfile la veste imperméable en sortant de la gare car il pleut légèrement. Mais ce ne sont que quelques gouttes qui se battent en duel, comme on dit. Le GR® 7 n’est pas trop indiqué au départ, heureusement j’ai la trace sur mon GPS. Dès 900 m, celui-ci se bloque et je n’ai donc plus l’avancement des kilomètres. Mais j’ai toujours la trace et ma position.

Maintenant, il ne me reste qu’à suivre le balisage GR blanc et rouge, et à monter bien-sûr près de 1100 m de dénivelé. Je joue avec les différentes couches chaudes (micro polaire, polaire, coupe-vent) en fonction de la météo.

12°C au départ, ça change des -7°C d’il y a quelques jours. Le soleil apparaît après 1 h 30 de marche, comme annoncé. Ça promet une belle journée, sur un beau sentier, mais un peu humide. C’est normal, entre ce qui est tombé la nuit dernière et la fonte des neiges, ça fait beaucoup d’eau.

Je fais beaucoup de photos, mais aujourd’hui comme je suis en mode léger, ce sera avec le téléphone. A mon avis, et je le partage :-), la qualité est légèrement moindre. Comme promis, j’envoie une photo sur Facebook toutes les heures.

Je commence à apercevoir les premières pentes enneigées. Je passe la Croix du Planil, en étant largement dans les temps. Puis je fais une pause "pâte de fruit" avant d’arriver au niveau du Grand Chirat (pierrier).

Je transpire beaucoup car je monte assez vite, et je suis bien couvert à cause du vent. J’atteins la Jasserie du Pilat à 10 h 10, donc juste 3 heures après le départ. A ce rythme-là, je vais battre tous les records, même avec la neige qui est maintenant présente ! Ah je précise, aujourd’hui je n’ai pas de raquettes.

A 10 h ½, me voici au sommet du Pilat, appelé Crêt de la Perdrix. Je ne tarde pas pour la descente, vu le vent glacial à la table d’orientation. Une heure plus tard, je suis à la Croix de Chaubouret, haut lieu de la luge et du ski nordique pour les Stéphanois. C’est également l’emplacement de la seule webcam du massif du Pilat.

Avant midi, je m’arrête dans l’église du Bessat, pour être un peu à l’abri pour le casse-croûte, rapide et léger. Evidemment, j’apprécie la soupe bien chaude dans la thermos.

Je repars pour une longue descente de plus de 3 heures, par le GR® 42, jusqu’à Saint-Étienne. Je traverse le petit village de Rochetaillée et arrive rapidement en ville. Là par contre, je trouve un peu longs les derniers kilomètres, même si je passe dans des quartiers que je ne connais pas.

J’arrive à la gare de Châteaucreux à 15 h 10, et donc après 8 heures pile-poil de dur labeur. Toujours 12°C en ville, mais sans vent. Une dernière photo sur Facebook et hop retour voiture. Mais le concept "de gare à gare" me satisfait pleinement. Ce doit être mon côté écolo !

​