La veille : Ferme RONY, camping, 411 route de Rochetière à Saint-Nizier-du-Moucherotte, 04 76 53 42 75

Dortoir (à cause de la pluie) et 1/2 pension, bonne adresse, repas excellents. J'y rencontre une petite famille bien sympathique.

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Jour 1 : de Saint-Nizier-du-Moucherotte à Corrençon-en-Vercors par le Moucherotte (1901 m)

31 km   D+ 1240 m   D- 1260 m

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Départ à 8 h de Saint-Nizier-du-Moucherotte et son tremplin olympique de 1968 à l’abandon, puis ascension du Moucherotte dominant l'agglomération grenobloise 1700 m plus bas. Mais cette fois, pas de panorama à cause d'un épais brouillard. Comme il y a également un vent violent, je me résous à mettre les 3 couches et les gants. C'est au sommet du Moucherotte, vers 10 h 30, que je fais la connaissance d'Anthony, avec lequel je randonne quelques heures. Nous passons les remontées mécaniques de Lans-en-Vercors, puis ce sont les Allières où nous déjeunons rapidement. Suivent de superbes panoramas sur Villars-de-Lans. Anthony s'arrête à la cabane de Roybon vers 14 h 30. Je continue donc seul et m'arrête quelques instants à la cascade de la Fauge. J'arrive ensuite au Balcon de Villard, départ des remontées mécaniques, entre 1150 m et 1200 m d’altitude. En arrivant à Corrençon-en-Vercors, je vais à l’Office de Tourisme, je fais quelques courses et monte enfin au gîte communal, après 10 h 30 de marche.

 

Hébergement : gîte d'étape des Hauts Plateaux à Corrençon-en-Vercors, 04 76 95 81 75, très bon accueil à l'Office de Tourisme, gîte fonctionnel.

 

Jour 2 : de Corrençon-en-Vercors à la cabane de Pré Peyret

29 km   D+ 940 m   D- 485 m

 

Départ au pied des pistes nordiques à 7 h, et direction la cabane de Carrette en passant par le Champ de la Bataille et le 45e parallèle, puis les prairies  de Darbounouse, sa bergerie et son parterre de fleurs. Le GR® 91 s'enfonce ensuite dans le Canyon des Erges. J'arrive à la cabane de la Jasse du Play, avec pour toile de fond le Grand Veymont, point culminant du Vercors. Pour cette matinée, pas d'eau sur le chemin. Je fais la pause casse croûte devant la cabane. Comme il est tôt, comme hier, je décide de "doubler". Je repars à 13 h et je passe rapidement devant la fontaine du Play. Je continue à suivre le GR et arrive à la plaine de La Chau et sa fontaine. Là, je décide de ne pas faire l’ascension du Grand Veymont qui est dans le brouillard. Si c'est pour remettre les 3 couches, les gants, et ne rien voir... Du coup, je loupe les bouquetins, les carrières romaines et l'arbre percé. Pas trop déçu, car déjà fait. À la bergerie de La Grande Cabane, le GR est détourné, sûrement pour les animaux. C’est enfin l’arrivée à la cabane de Pré Peyret, après 10 h de beaux sentiers.

 

Hébergement : bivouac près de la cabane de Pré Peyret (cabane non gardée où je laisse la place à de nombreux jeunes présents). Point d'eau : fontaine des Endettés, à proximité. Nuit fraîche et ventée.

 

Jour 3 : de la cabane de Pré Peyret à Chatillon-en-Diois

21 km   D+ 535 m   D- 1550 m

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En me levant de bonne heure, je vois la pleine lune comme posée sur la montagne qui m'entoure. Je ne l'ai jamais vu aussi lumineuse, peut être le fait d'être à 1600 m d'altitude. Départ à 6 h 40. Je longe la montagne de Peyre Rouge, la Tête du Pison et atteins le col du Pison. C’est ensuite l’immense plaine des 4 Chemins, avec dans mon dos le Mont Aiguille. Bien après, j'arrive aux balcons du Glandasse et son sommet le Pié Ferré (le Dôme). Je décide de ne pas faire les 120 m de dénivelé afin de me préserver pour le prochain trek, dans quelques jours. Arrivé dans le pays Diois, il me reste à redescendre sur la cabane de Châtillon. C'est enfin une pente abrupte de 1200 m de dénivelé négatif, pendant 2 h, jusqu’au village médiéval de Châtillon-en-Diois, classé parmi "les plus beaux villages de France". Je visite le village et je fais un petit tour à l'Office de Tourisme, où j'apprends que je peux rentrer le soir même à la maison :-) Que du bonheur !

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