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Jour 1 : mont Gerbier-de-Jonc - ferme de Verden

15,5 km, D+ 250 m, D- 480 m

Début du périple par l’ascension du mont Gerbier-de-Jonc (1551 m d’altitude), situé en Ardèche, qui accueille à son pied les trois sources de la Loire, le plus long fleuve de France. Au bout d'une petite heure, nous revoilà au bord de la route. Nous quittons l'équipe vidéo de EOdrone qui est venue faire quelques images, mais pas de drone à cause du vent trop fort. Jusque là, nous avons évité la pluie et les orages. Mais il commence à pleuvoir dès les premiers pas. Du coup, arrêt au café "La source de la Loire", où nous sommes reconnus, pour nous habiller en conséquence. Merci pour leur accueil chaleureux. Début des 200 km vers 11 h, par le GR®3 (sentier de randonnée qui suit la vallée de la Loire dans son intégralité). 100 mètres parcourus et une voiture s'arrête gentiment pour nous avancer, vu le déluge. Mais non, c'est décidé, direction le mont Mézenc pendant plus de 4 km, puis direction le lac d’Issarlès en longeant plusieurs sucs (sommets volcaniques caractéristiques de la région du Velay et du haut Vivarais). Plusieurs arrêts (sous un arbre et dans une ferme en rénovation) sont nécessaires pour se mettre à l'abri de l'orage. Nous arrivons vers 15 h à notre hébergement, où nous avons tout l'après midi pour faire sécher nos petites affaires.

 

Hébergement : ferme de Verden, 07630 Le Béage, 04 75 38 85 43

Super accueil de Solange et Bernard et super gîte. Produits maison ou locaux. Que du bon.

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Jour 2 : ferme de Verden - Goudet

31 km, D+ 770 m, D- 1190 m

Quelques minutes après le départ, la pluie revient et donc arrêt nécessaire pour s'habiller. Et ce sera ça toute la journée, habillage et déshabillage. Après avoir longé le suc de Cherchemus, nous arrivons au lac d’Issarlès (lac volcanique de 138 m de profondeur) et la petite ville du même nom. J'en profite pour distribuer quelques flyers et expliquer notre défi sportif et ma démarche solidaire. Du coup, l'employée de la boulangerie nous offre le petit pain au chocolat et la baguette, super gentil. Plus loin, nous traversons la Loire au pont de la Borie et passons le village de Lafarre. Nous sommes maintenant en Haute-Loire. Nous retrouvons le fleuve Loire à Arlempdes, classé parmi "Les plus beaux villages de France". Son château, en ruines, est d’ailleurs le tout premier d’une longue série : les châteaux de la Loire. J'en profite pour aller saluer l'équipe municipale et me présenter. Plus loin, le château de Beaufort, également en mauvais état mais restauré par un particulier, et nous arrivons rapidement à Goudet, enfin rapidement après 32 km tout de même, après avoir traversé à nouveau la Loire. Après la douche et un orage mémorable, petite réception plus que sympathique à la mairie suite à l’appel aux dons lancé par l’équipe municipale. Là, je fais la connaissance d'un moine ermite, représentant local du journal "L'Hebdo de l'Ardèche" et grand amateur de randonnée. Encore un grand merci à tous les habitants du petit village de Goudet. Je pense qu'avec eux, la cagnotte des Restos va enfin augmenter. Pour tout vous dire, elle est bloquée depuis 3 jours. Pas très motivant, surtout sous la pluie.

 

Hébergement : gîte d’étape du Pipet, famille MASSEBEUF, 43150 Goudet, 04 71 57 18 05, 06 10 84 52 27

Déjà venu en 2013 et 2017, je connais un peu la maison. Comme dirait M. le Maire, j'y ai mon rond de serviette . Bref, toujours un accueil chaleureux, et un repas copieux. Et des personnes généreuses. Le dîner nous permet de faire connaissance avec d'autres sportifs sympathiques, tous faisant "Le Stevenson".

Jour 3 : Goudet - Brives-Charensac

33,5 km, D+ 565 m, D- 735 m

Nous quittons rapidement le GR®3 pour le GR®3F, et traversons de charmants hameaux comme Fleurac, Les Ceyssoux, Les Rozières et Les Salles. C'est ensuite un joli promontoire surplombant la Loire 230 m plus bas avant d’arriver à l'impressionnante cascade de la Beaume. Là, nous faisons la connaissance d'un couple qui fait le GR®3 jusqu'à Saint-Nazaire mais en vélo. Nous déjeunons à Solignac-sur-Loire, bourg médiéval établi sur un promontoire rocheux dominant la vallée de la Loire, à l’extrémité duquel se dressait autrefois un château fort. Nous y retrouvons les 2 cyclistes. C’est ensuite Cussac-sur-Loire et enfin une longue voie verte jusqu’à Brives-Charensac, commune limitrophe du Puy-en-Velay. C'est là que Patricia me quitte subitement, et je termine donc seul cette randonnée et la levée de fonds pour les Restos du Cœur. Petite note météorologique : grand beau temps, et c'est donc un peu moins moite dans le sac à dos.

 

Hébergement : camping d’Audinet, avenue des Sports, 43700 Brives-Charensac, 04 71 09 10 18

Très bel accueil de Nathalie (qui connaît la Réunion). Mobil home super équipé. Merci au camping d’Audinet et à la municipalité de Brives-Charensac pour la gratuité dans le cadre de la levée de fonds pour les Restos du Cœur.

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Jour 4 : Brives-Charensac - Blanlhac

32,5 km, D+ 930m, D- 770m

J'ai oublié de mentionner que Stéphane de EOdrone était hier à Brives-Charensac pour quelques vues aériennes. Ses images par drone sont toujours magnifiques.

Départ du camping à 7h20 et petit-déjeuner dans la foulée, en ville. Après avoir longé la fameuse N88, je monte jusqu'à Chaspinhac en longeant le mont Serre (914 m). C'est ensuite Broulhac, puis une splendide vue sur la ville du Puy-en-Velay. Je rencontre un promeneur qui me conseille vivement d'aller jusqu'au village en ruines de Saint-Quentin. Mais des premières douleurs aux genoux étant apparues, je préfère rester sur le GR®. Je traverse Brestilhac et j'arrive à Lavoûte-sur-Loire à midi. La commune est surtout connue pour son château. Comme j'ai eu un contact avec le maire il y a quelques jours, je me présente à la mairie. Personne pour me recevoir, dommage. Je me pose tout de même à une terrasse pour un café et le plein d'eau. J'arrive à Beaulieu à 13 h où je fais un arrêt casse-croute, à l'ombre de l'église. Je m'arrête ensuite dans le hameau de Bichaix pour converser avec une dame en train de dorloter ses fleurs. Dans l'après-midi, sentier plaisant à travers bois et clairières. La dernière heure est accompagnée de quelques gouttes. Pas étonnant car l'orage gronde violemment depuis un moment. Soirée calme car je suis le seul occupant du gîte.

 

Hébergement : gîte d’étape de Blanlhac, 43800 Rosières, 04 71 57 46 63, 06 07 34 17 13

Gîte fonctionnel, demi-pension à prix imbattable.
 

Jour 5 : Blanlhac - Le Bouchet

34 km, D+ 1075 m, D- 1130 m

Je débute la journée à 7h30, toujours sur le sentier GR®3F, et toujours en Haute-Loire. D'après les prévisions météorologiques, je dois recevoir des seaux d'eau toute la matinée. Eh bien non. Pas de pluie et ciel clair . Ça ne peut qu'aller mieux au niveau moral. Par contre, beaucoup de douleurs au niveau des genoux. Et avec la genouillère, c'est pire. Reste les cachets à haute dose . En marchant, je m'aperçois que j'étais passé à Blanlhac en 2017 lors du tour des volcans du Velay (GR®40). Je passe à La Fayolle et arrive à Chamalières-sur-Loire. J'y distribue quelques flyers et bois un café, alors qu'il commence à pleuvoir. Après avoir traversé la Loire, je grimpe en forêt et suis relativement à l'abri. En descendant, je passe devant le château de Artias, bien mal conservé, avant de traverser Retournac et la Loire en même temps. A partir de là, il s'agit du GR® de Pays des Gorges de la Loire. Quelques averses dans l'après-midi, mais pas de forte pluie heureusement. J'arrive au pont de Vaures où je retrouve, comme convenu, 2 charmantes dames, membres du conseil municipal de Beauzac. Elles me remettent la promesse de don de M. le Maire. Arrive ensuite un journaliste de "La Commère 43", site Internet d'informations locales. J'avais eu droit à un bel article avant de débuter ce périple. J'arrive au gîte du Bouchet, et pour terminer la journée, je réponds aux questions d'une dame, charmante également, adjointe au conseil municipal de Saint-Maurice-de-Lignon. Une douche, vite ! Au menu ce soir, lyophilisé de poisson et riz.

 

Hébergement : gîte du Bouchet, 5 place du Communal, 43200 Saint-Maurice-de-Lignon, 06 79 97 37 60

Gîte fonctionnel et propriétaire arrangeante.
 

Jour 6 : Le Bouchet - Aurec-sur-Loire

34,5 km, D+ 680 m, D- 940 m

Départ à 7h30 comme d'habitude. Mais dès les premiers pas, la question se pose : je continue ou j'arrête là à cause des douleurs aux genoux ? Je pense alors aux petits écoliers qui m'attendent plus loin, je ne veux pas les décevoir. Et en plus il fait beau, donc je me lance, mais en boitant. Après presque 6 km, je passe le pont de Lignon et sous la N88. Plus tard, devant moi, c'est le château de Rochebaron, en cours de rénovation tous les étés. C'est ensuite à ma droite Monistrol-sur-Loire et devant moi Bas-en-Basset. Je traverse Gournier avec ses maisons cossues. Après, ce sont des zones industrielles, la gare de Bas-Monistrol et toujours du goudron. J'apprécie moins. Au 23e km, je retrouve comme convenu les petits écoliers de CE1-CE2 de La Chapelle-d’Aurec et Nathalie leur directrice. Nous marchons ensemble quelques kilomètres pour leur exposer mon défi sportif et mon action solidaire. Je quitte tout ce petit monde à l'école du Marronnier, après avoir reçu une enveloppe destinée à la cagnotte des Restos du Cœur. J'arrive rapidement à Aurec-sur-Loire, en passant devant le château des XVe et XVIe siècles. De nouveau, traversée de la Loire pour terminer la journée.

 

Hébergement : camping des Gorges de la Loire, rue du Port, 43110 Aurec-sur-Loire, 04 77 51 81 48

Accueil un peu impersonnel, prestations au rendez-vous.
 

Jour 7 : Aurec-sur-Loire - Saint-Étienne

33 km, D+ 610 m, D- 530 m

Après un petit-déjeuner sommaire, je traverse la commune de Saint-Paul-en-Cornillon, très étendue. Je passe devant l'entrée du château médiéval, construit à même le rocher. C’est ensuite le Pertuiset où des membres des Restos du Cœur de Unieux m'attendent. Mais j'arrive un peu tard et c'est un rendez-vous manqué, dommage. Merci tout de même pour le café à la Grabotte. Je suis ensuite la Loire au plus près jusqu'à Saint-Victor-sur-Loire, enclave de Saint-Étienne. Là, je bifurque sur la droite, le long du Lizeron, direction Saint-Genest-Lerpt, puis le quartier de Côte Chaude, le Clapier et enfin l’Hôtel de Ville de Saint-Étienne en passant par le musée de la Mine. J'arrive un peu en avance mais les bénévoles des Restos du Cœur de Saint-Étienne et Andrézieux sont déjà là. Le maire de Saint-Étienne est représenté par M. Jacques Phrommala, conseiller municipal délégué. Puis arrive Sabine, du Progrès, pour une interview. Stéphane de EOdrone est là également. C'est la fin d'une randonnée de 7 jours pour les Restos du Cœur. J'ai déjà remercié les communes qui ont cherché à me contacter. Une mention toute particulière à Veauche, où je réside, qui m'a encore boycotté, un peu comme l'année dernière.

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