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Le GR® 66 : 
tour du Mont Aigoual (2016)

Très belle randonnée dans les Cévennes (causses et Cévennes, patrimoine mondial de l'Unesco), 89 km en 3 jours, entre Gard et Lozère, aux influences méditerranéennes. Les paysages sont très différents, entre vallées, sommets et plateaux, avec cependant beaucoup de forêts.

Très beau temps avec un peu de fraîcheur le matin, où je supporte la micropolaire la première heure (départs 7h30).

Attention à la signalétique du Parc National des Cévennes qui, parfois, n’est pas très cohérente voire manquante. Remarque d’ailleurs entendue à plusieurs reprises. La carte IGN est indispensable.

Une superbe randonnée !

Dénivelé + : 3000 m

Dénivelé - : 3000 m

Le GR 66 : tour du Mont Aigoual

Altitude maxi : 1565 m

Distance : 90 km

Départ à partir du village de l’Espérou. Pour ma part, il aurait été préférable de partir de Meyrueis, ce qui faisait la première étape la plus difficile et la dernière étape la plus courte.

Gite "Le Chantemerle", accueil sympathique, bon repas.

30570 L'Espérou, 04 67 82 60 14, chalet.chantemerle@orange.fr

Là, je fais connaissance de 2 couples de la région stéphanoise (le monde est petit !), et de deux dames de la région parisienne. Notre hôte nous fait partager son savoir. Nous apprenons que la région du Mont Aigoual est sous la pluie ou dans le brouillard 260 jours par an. Le lendemain matin, j’ai droit à tous les résultats de la nuit des jeux olympiques !

 

Jour 1 : L’Espérou / Dourbies

Distance : 29,5 km, dénivelé + : 575 m, dénivelé - : 920 m, altitude maxi : 1340 m

 

Première étape boisée. Après le col des Portes, je prends l’ancien tracé du GR 66, ce qui me fait passer à côté du lac des Pises. Dommage ! Après 4 h de marche, j’arrive au col de l’Homme Mort où je m’aperçois que j’ai cassé l’embout de mon bâton. Zut ! L’arrivée sur le village de Dourbies vers 14 h est magnifique : de belles vues sur les vallées qui entaillent le massif de l’Aigoual.

Nuit au gîte communal, après un bon repas dans le bar-restaurant du village où se réunissent les habitants des lieux. Mais le week-end du 15 août, c’est la fête à Dourbies, avec concours de pétanque, bal et tout et tout... La nuit est donc un peu agitée.

Place de l'église 30750 Dourbies, 04 67 81 49 74, sylviedourbies@orange.fr

 

Jour 2 : Dourbies / Meyrueis

Distance : 20 km, dénivelé + : 750 m, dénivelé - : 915 m, altitude maxi : 1280 m

 

Après une belle montée de 400 m jusqu’au col du Suquet par une draille, l’étape se poursuit par la découverte de petits villages, entrecoupés de chemins forestiers. Passage au hameau de Saint-Sauveur des Pourcils, où je dépasse un groupe écoutant attentivement son guide. L’arrivée sur Meyrueis est très agréable : descente à flanc de montagne dans une ambiance beaucoup plus méridionale, accompagné d’innombrables papillons. Meyrueis est un joli bourg à découvrir, avec ses vieilles maisons, ses vieux ponts… Et le week-end du 15 août, c’est aussi la fête au village ! Avec fanfare, jeux pour les enfants, apéro les pieds dans l’eau pour les parents… Avant de monter au gîte car il est 14h15, je prends le temps de siroter une bière.

Gîte "La Draille", accueil très sympathique, très bon repas complet (apéritif compris)

465 route de Florac 48150 Meyrueis, 04 66 45 65 37 ou 06 19 43 50 39, info@nature-cevennes.com

Je rencontre une famille et plusieurs jeunes femmes randonneuses, dont 2 de Blois qui ont opté pour le chemin de Saint-Guilhem.

 

Jour 3 : Meyrueis / L’Espérou (par le Mont Aigoual)

Distance : 40 km, dénivelé + : 1460 m, dénivelé - : 950 m, altitude maxi : 1565 m

Remarque : la distance par le GR officiel et par le Mont Aigoual est bien de 40 km et non de 28 comme je l’ai vu sur Internet. Ça m’apprendra à ne pas vérifier avant de partir. Quand on a prévu un Blablacar pour le retour, ça pose quelques problèmes.

 

Après un bon petit déjeuner, comme d’ailleurs dans tous les gîtes, départ à 7h30, et montée sur route goudronnée pendant 2 km, vite oubliée. Très belle étape aux ambiances semi-désertiques. Sur les pentes du Puech Pounchut, je dérange quelques moutons. Je dépasse un jeune homme bien chargé, qui lui a opté pour un hamac et bâche comme couchage. Je m’arrête quelques instants pour faire la causette avec un ancien : son grand-père a fait les premiers balisages de la région. L’arrivée au sommet du Mont Aigoual se fait désirer, après une alternance de montées et de descentes. La partie la plus dure commence : montée de 500 m de dénivelé jusqu’à l’observatoire, après avoir fait tout de même déjà 24 km. L’observatoire météorologique se rapproche de plus en plus. Après une petite pause au sommet (1565 m), redescente au village de l’Espérou, où je retrouve les 2 randonneuses de Blois qui viennent d’arriver, mais sans faire les 40 km. 4h30 de voiture suivront.

Commentaire de Christophe R., le 16/08/2016

La deuxième étape était de la rigolade en regard de la première et surtout des 40 km du 3ème jour... On ne joue plus dans la même cour, on ne part plus avec toi ! Mais félicitations pour ton exploit, tu es fin prêt pour la Corse et son Brocciu ! Bon périple, à bientôt.

 

Commentaire de Eric V., le 16/08/2016

Super tour. Il y a bien une route goudronnée qui va au sommet... Tiens, ça me donne une idée pour la semaine prochaine... (à suivre)...

 

Commentaire de Françoise V., le 16/08/2016

Félicitations ! Bonnes prochaines randos.

 

Commentaire de Simone B., le 17/08/2016

Tu es toujours courageux. Bonne expérience pour faire la Corse.

 

Commentaire de Sabrina V., le 17/08/2016

Quel courage papa, un jour je t'arriverai à la cheville ;)

 

Commentaire de Frédéric L., le 18/08/2016

Merci pour le partage et bonne marche pour la Corse...

 

Commentaire de Marie V., le 24/08/2016

Si besoin était, bel "entraînement" pour la suite. Bravo pour ce reportage riche en renseignements. Merci de toutes ces belles photos.

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