Sentant un épuisement psychique soudain, je décide de me "vider la tête". Et pour cela, un seul remède : la randonnée. Rapidement organisée, je choisis le Pilat et une boucle trouvée sur pilat-tourisme.fr, représentant une sorte de tour. Et j'opte pour un circuit de 1 jour 1/2 au lieu des 4 prévus.

Départ le premier jour à 13 h du hameau de Vernolon, passage à Thélis-la-Combe, GR 7 et GR 42, la Pyramide et le village du Bessat, la Scie-du-Bost, la cascade du Saut du Gier et la Jasserie. Je me pose pour la nuit à 20 h, à 600 m de l'auberge. Ce qui m'a permit de faire le plein en eau et de faire la vaisselle du soir (source du Gier). Le repas était : soupe et pâtes.

Après une courte nuit (douleurs musculaires et réveil au lever du jour), je repars et là, je m'aperçois que ce n'est pas la forme olympique. La preuve, je mettrai 2 h de plus que la veille, pour la même distance et le même dénivelé. Je descends le sentier emprunté par Jean-Jacques Rousseau, passe à Doizieux à 8 h 30 où je me pose quelques instants pour une petite toilette et retrouver une forme humaine. J'arrive au Collet de Doizieux et atteins le Crêt de l'Oeillon à midi. Devant le bruit infernal des installations électriques, je décide de descendre un peu, avant le casse-croûte de la mi-journée. Je poursuis par le col de l'Oeillon, les 3 Dents, le col du Gratteau, le col d'Etançon, et le Crêt de la Perdrix, le meilleur pour la fin puisqu'il s'agit du sommet du Pilat (1432 m). Descente par le sentier équestre et arrivée à la voiture à 16 h 30. Dans un état lamentable.

Belle balade, notamment pour qui veut découvrir le massif du Pilat. Peut-être un peu longue pour le temps imparti. Dommage que la fatigue nerveuse d'avant le départ ait provoqué une fatigue physique inhabituelle.

Conclusion : travailler moins jusqu'à la retraite.

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