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Jour 1 : Lyon - Saint-Martin-en-Haut

33,5 km   D+ 1030 m   D- 430 m   Max 812 m

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La journée commence bien : je prends un TER au lieu du TGV qui part juste avant, sans grande incidence heureusement. Je sors de la gare de la Part-Dieu à 7h45, et là, je m’aperçois rapidement que j’ai un gros souci au niveau de la cheville. C’était à craindre mais aussi tôt, dur dur. J’envisage même de reprendre un train pour revenir à Veauche. Je passe alors en mode "warrior" en serrant les dents et j’avance d’un pas incertain.

Le temps est bien couvert, à la limite de la pluie. Je passe le Rhône, la place Bellecour (plus grande place piétonnière d'Europe) et la Saône. Je m’arrête pour prendre du pain avant d’aller admirer la cathédrale Saint-Jean dans le vieux Lyon. C’est ensuite la montée du Gourguillon et la première suée de la journée. J’arrive dans le quartier Saint-Just, sur la colline de Fourvière. Plus tard le quartier Saint-Irénée où je quitte Lyon pour entrer dans Sainte-Foy-lès-Lyon, poumon vert le plus proche de Lyon. De la verdure mais également un projet décrié de téléphérique, d’où des messages de protestation.

Plus besoin de GPS, je suis bien sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, reconnaissable à sa coquille. Me voilà maintenant devant l’aqueduc de Beaunant, en chantier dans le cadre de la mission Bern. Le ciel se découvre et c’est tant mieux. Au km 12, c'est maintenant l'aqueduc du Gier, également romain, celui dont les structures sont le mieux conservées. Je suis à Chaponost.

Le premier sentier rencontré est à plus de 17 km du départ, depuis là ce n'est que goudron, et ça j’apprécie moins. A 12h30, je m’arrête pour la pause repas, au bord de l’eau, un endroit bucolique et reposant. Au menu : œuf dur, Comté et banane. Le bonheur, quoi !

En début d’après-midi, j’aperçois les monts du Pilat, et notamment le mont Monnet (782 m). Je laisse sur ma gauche, la ville de Brignais et je passe au nord de Soucieu-en-Jarrest. C’est ensuite la traversée de Thurins, capitale de la framboise, puis j'évite Rontalon. A la Croix Forest, belle vue sur Saint-Martin-en-Haut et l’église de Rochefort. Je me sépare alors de mon compagnon de route, un randonneur à la journée, que j’ai rencontré 8 km plus tôt. Ca m’a permis de trouver le temps moins long.

Un peu avant Saint-Martin-en-Haut, j’emprunte le GR® 7 pour arriver au camping municipal, après 9h15 de marche, et de souffrance. Peu de clients, pas de réception après 17h, juste une personne de permanence. Donc un accueil minimum. Et la bière du randonneur, il vaut mieux oublier !

Montage de la tente, douche avec jeton, parmentier de poisson en lyophilisé en guise de dîner et au lit à 20h. Il faut dire que les occupations ne sont pas nombreuses dans le camping. Ou alors, il faut aller en ville, à plus d’un kilomètre, et encore.

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Jour 2 : Saint-Martin-en-Haut - Veauche

31,7 km   D+ 430 m   D- 825 m   Max 778 m

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Départ à 7h40, après avoir pris le temps de déjeuner. Ce matin, grand soleil et donc moral au beau fixe, d’autant plus que les douleurs à la cheville ont disparu comme par enchantement. Aujourd’hui, beaucoup moins de goudron, et c’est tant mieux.

A 9h30, j’aperçois au loin, l’église collégiale de Saint-Symphorien-sur-Coise, reconnaissable sur son piton rocheux, à l'emplacement d’un château fort. Je traverse la ville , bien agréable, mais avec beaucoup de monde car c’est un jour de marché. Du coup, je ne fais pas de tourisme. Au fait, je ne veux pas dénigrer parce que je suis dans le Rhône, mais je trouve que ça manque de balisage. C’est quand même "le Compostelle".

A la sortie de la ville, je rencontre une cueilleuse de mûres, c’est ensuite un mur d’escalade, une station d’épuration en travaux et enfin le département de la Loire avec Saint-Denis-sur-Coise. C’est là que je m’arrête pour le repas de midi, vers le gymnase.

Un peu plus loin, et surtout plus haut, c’est Chazelles-sur-Lyon, que de souvenirs. A 2 km de Saint-Galmier, chose surprenante : le champ cultivé est divisé en 2 par le GR® qui passe en plein milieu, pour descendre ensuite et atteindre l’entrée de la ville côté barrage du Vérut.

Je traverse la ville de Saint-Galmier pour prendre l'une des dernières photos, l’hôtel de ville et l’église. Je passe plusieurs zones industrielles, le Pont Gavé vieux de plus de 700 ans, et je quitte le GR à la chapelle de Jourcey pour rejoindre le quartier Saint-Laurent de Veauche.

C’est là que reviennent de fortes douleurs, toujours à la cheville gauche, après plus de 30 km sans souffrance. Je suis donc content d’arriver après 7h30 d’efforts sous un beau soleil, mais en boitant.

En fin d’après-midi, en vidant le sac à dos et en aérant la tente dehors, je prends la décision d’arrêter ma saison de randonneur pour me soigner correctement.

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