La veille : visite du village de Cauterets, après un passage à l'Office de Tourisme.

 

Hébergement : gîte Beau Soleil, 25 rue Maréchal Joffre à Cauterets, 06 61 10 27 21
 

Jour 1 : Destination vallée d'Ilhéou

Jusqu’au refuge : 8,0 km   D+ 1050 m   D- 10 m   Max 1988 m

Pour la journée : 13,7 km   D+ 1370 m   D- 330 m   Max 2283 m

Nous quittons Cauterets (920 m d’altitude) à 8 h 00 pour longer le gave de Cambasque et passer la cascade de Sahucs. Là, beaucoup de vaches le long et sur le chemin. Donc, je rappelle les consignes nécessaires : silence et discrétion. Aussitôt, je me fais charger par une vache belliqueuse. Résultat : un coup de cornes dans les côtes et le cul par terre, comme la GoPro d'ailleurs. Plus de peur que de mal. Plus tard, nous faisons une belle pause aux cascades d’Ilhéou, et arrivons rapidement au lac Noir, sous le refuge d’Ilhéou (1988 m). Comme il est juste midi, nous décidons avec Evelyne de monter encore 1 heure, jusqu’à la crête du Lys, sommet de la station de ski de Cauterets. Résultat : le casse-croûte dans un cadre exceptionnel à presque 2300 m d'altitude. Au loin par exemple, le Pic du Midi de Bigorre et le Vignemale, avec le soleil. Nous redescendons au refuge d'Ilhéou. Pour moi avec des douleurs dans le thorax et pour Evelyne une petite chute en arrivant. Il est temps de se poser et de retrouver Suzanne sur la terrasse du refuge, devant le joli lac d'Ilhéou. Le reste de la journée : douche, bière, prise de notes...

 

Hébergement : refuge d’Ilhéou, 06 79 08 20 64, 05 62 92 07 18
Petite structure tenue admirablement par 2 jeunes femmes efficaces. Très bon accueil.

 

Jour 2 : Vallée du Marcadau

9,7 km   D+ 655 m   D- 770 m   Max 2430 m

Départ du refuge d’Ilhéou vers 8 h, direction le col de la Haugade (2378 m), 400 m plus haut. Là, petite pause et quelques appels téléphoniques, puisqu’un peu de réseau arrive jusqu'à nous. Après, ça devient technique : des pierriers, du gaz... Faut mettre un peu les mains... Nous descendons jusqu'aux lacs de l’Embarrat, et déjeunons devant le magnifique lac du Pourtet (2422 m). À partir de là, c'est une descente de 560 m de dénivelé par le lac Nère, et jusqu'au Pla de la Gole où se trouve le refuge Wallon-Marcadau (1865 m) et sa chapelle. 7 h 30 de marche depuis ce matin, donc un peu de fatigue, et surtout les premières douleurs, comme souvent.

 

Hébergement : refuge Wallon-Marcadau, 09 88 77 37 90
Beau refuge refait à neuf, nécessitant d'ailleurs de gros travaux, réouvert il y a juste 1 an. 113 places disponibles, donc une grosse structure. Très bon accueil. Par contre, la douche chaude 4 € pour 5 mn, c'est abusé et pas pour nous. Nous faisons la connaissance d'un groupe sympathique de 4 frères et sœurs.

 

Jour 3 :

9,2 km   D+ 805 m   D- 520 m   Max 2591 m

Nous quittons le refuge Wallon-Marcadau un peu avant 8 h, et suivons le gave d’Arratille jusqu'au lac d’Arratille (2247 m), 2 h plus tard. Nous atteignons le col d’Arratille (2528 m) et son lac vers 11 h 30. Nous sommes maintenant en Espagne, jusqu'au col des Mulets (2591 m). C'est le point culminant de ce périple, avec à notre droite le Vignemale (3298 m), point culminant des Pyrénées françaises. Nous déjeunons, dans un décor grandiose, minéral, avant de redescendre en France, pour rejoindre le plateau et le refuge des Oulettes de Gaube (2151 m). Pour terminer la journée comme il faut, devant nous, le glacier d'Ossoue, quelques sommets à plus de 3000 m dont la face nord du Vignemale et... la fameuse bière du randonneur, après 7 h d'efforts. Une douche froide, comme hier, et repas à 19 h comme dans tous les refuges. Ah oui, j’oubliais : nous étions aujourd’hui sur la fameuse HRP, Haute Randonnée Pyrénéenne, l’un des 3 sentiers avec le GR®10 et le GR®11 permettant de traverser les Pyrénées.

 

Hébergement : refuge des Oulettes de Gaube, 09 88 18 41 46
95 places disponibles. Très bon accueil. Nous y retrouvons quelques personnes rencontrées la veille.

 

Jour 4 : Vallée de Gaube et Val de Jéret

16,3 km   D+ 160 m   D- 1350 m   Max 2151 m

 

Départ du refuge des Oulettes de Gaube un peu avant 8 h 00, pour une longue descente de plus de 1300 m de dénivelé. Nous suivons le gave des Oulettes de Gaube, passons la cascade Esplumouse, le magnifique lac de Gaube (1725 m), et arrivons au Pont d'Espagne, haut lieu touristique, où nous nous posons pour le repas de midi. C'est ensuite le sentier des cascades qui porte bien son nom : Boussès, Pas de l’Ours, Pouey Bacou, Ceriset, Escane Gat et Lutour, toutes des cascades impressionnantes. Et pour terminer, les anciens thermes de Pauze avant la descente sur Cauterets, en musique, grâce à un peu d'animation en ville. Toute la journée sur le GR®10, avec un beau soleil. La pluie de la nuit dernière est vite oubliée. Nous rejoignons notre hébergement pour une bonne douche chaude, après celles froides des jours précédents.

 

Hébergement : Domaine de Pyrène, 49 avenue du Mamelon Vert à Cauterets, 05 62 92 12 12

Excellent établissement. Service, repas, accueil, équipements au top.

J'ai même pu présenter mon film sur le tour de la Loire !

 

Jour 5 : la Grande Cascade de Gavarnie

14,1 km   D+ 800 m   D- 800 m   Max 1770 m

Depuis Cauterets, 1 h de route pour atteindre Gavarnie, dans la vallée avoisinante. Un peu de pluie au départ, vite oubliée. Suzanne choisit le chemin le plus direct, et avec Evelyne nous choisissons la direction du plateau de Bellevue. Nous traversons le gave de Gavarnie (ou de Pau), et arrivons à l'Hôtellerie du Cirque (tenue par la même famille depuis 7 générations). Evelyne jette un coup d'œil à l'intérieur, un 4 étoiles ça vaut le détour. Ensuite, une belle montée jusqu'à la Grande Cascade et redescente à l'Hôtellerie où nous déjeunons rapidement. Nous prenons tout de même le temps de prendre un café. Nous montons jusqu'au chalet de Pailla, et apercevons plus haut le refuge des Espuguettes où j'avais bivouaqué l'année dernière. J’y avais rencontré Yann et ses amis. Que de bons souvenirs ! Pour terminer, petite descente jusqu'au pont Brioule, le camping local où j'avais également séjourné et le village de Gavarnie. Nous retrouvons Suzanne vers 15 h, après une belle journée ensoleillée. 5 h 30 de bonheur.

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Hébergement : comme la veille.

 

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Conclusions : trek ou séjour plus que réussi, grâce à une bonne préparation, une bonne météo, une bonne ambiance, des hébergements qui assurent, avec d’excellents repas… sauf certains pique-niques à midi, légers et chers. Et du vrai spectacle pour les yeux ! Presque 3500 m de dénivelé positif en 5 jours. Je tiens à féliciter Evelyne, l'adorable bavarde et Suzanne, l'adorable doyenne : à 76 ans, encore bravo pour cette belle réussite.

 

Nous avons pu rencontrer, parfois de manière brutale :-), vaches, moutons, agneaux, vautours, marmottes, chevaux… Nous sommes fiers d'avoir pu marcher sur un bout du fameux GR®10 qui traverse les Pyrénées.

 

Juste 2 choses qui m’ont exaspéré (pas longtemps) : les gens avec leur chien, alors que c'est strictement interdit dans le Parc national, et les gens qui ne disent pas bonjour en montagne, ils doivent se croire supérieur à nous ! 

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