

Le GR® 509 - GTJ :
Grande Traversée du Jura (2014)
La Grande Traversée du Jura à pied est un sentier de Grande Randonnée qui parcourt les montagnes du Jura, de Mandeure, près de Montbéliard (au nord), jusqu’à Culoz, dans l’Ain (au sud). La GTJ traverse en totalité le Parc Naturel Régional du Haut-Jura et offre une incursion en Suisse voisine. Inaugurée en 2004, la GTJ à pied emprunte les sentiers de Grande Randonnée du GR 509 et parfois le GR 5 et le GR 9.
L'intégrale de la GTJ pédestre se parcourt en 15 à 20 jours. Mes congés n'étant pas extensibles, j'ai opté pour 10 jours, de Pont-de-Roide à Bellegarde-sur-Valserine, représentant presque 320 kilomètres (manque donc 60 kilomètres) pour 10000 mètres de dénivelé positif, autant en négatif. Le tracé est classique, excepté la variante incontournable par le Colomby de Gex (Balcon du Léman).
Hébergements en refuges, gîtes d’étape et chambres d’hôtes avec tables garnies de gratin au Morbier, de saucisses de Morteau, de roestis et de michons… Ah oui, j’oubliais : je marche seul.
La veille : arrivée à la gare de Belfort-Montbéliard où Nathalie m’attend comme prévu. Nous passons la soirée chez Elisabeth. Encore merci à elles deux, amies de longue date, depuis l’époque où j’étais franc-comtois.
Jour 1 : Pont-de-Roide – Saint-Hippolyte – Fessevillers
Distance : 32 km, dénivelé positif : 1250 m
Lever 5 h ½ pour rejoindre Pont-de-Roide. Encore merci, Nath, pour les déplacements. Ça commence bien, il pleut. 7 heures, les bâtons dans les mains et le sac sur le dos, je commence à monter. Passage devant l’ancienne batterie des Roches, le Fort du Lomont (pas vu à cause du brouillard), Chamesol, Saint-Hippolyte, Soulce-Cernay, Courtefontaine et arrivée à Fessevillers après 8 heures de pluie et de brouillard (10 heures selon le topoguide). Je n’ai donc pas vu grand-chose. Il fallait surtout essayer de rester debout dans les sentiers boueux et abîmés par les forestiers. Un merci tout particulier à la mairie de Fessevillers qui permet un accès libre au gîte et à Marie-Thérèse qui s’occupe de l’entretien et de l’accueil des randonneurs et autres vététistes. Pour info : il n’y a plus de restauration au village.
Hébergement : gîte d’étape communal, 2 rue de l’Eglise, 03 81 44 41 34, communedefessevillers@orange.fr
Jour 2 : Fessevillers – Goumois – Les Lessus (Le Barboux)
Distance : 41 km, dénivelé positif : 1190 m
Toujours la pluie. Je quitte Fessevillers à 7 heures avec quelques fruits dans le ventre pour arriver à Goumois 2 heures plus tard. Le temps d’une petite pause pour un café chaud, il s’arrête de pleuvoir et c’est tant mieux. Direction les Echelles de la Mort et la rive gauche du Doubs pendant 26 km. Au sentier du Moulin (nouvel itinéraire de la GTJ), il se met à tomber des cordes. C’est ballot, il me reste plus d’une heure et demie pour rejoindre la chambre d’hôte de "La Chabraque". Là, Anne-Marie et Christophe me proposent, non seulement une lessive, mais également un vrai repas franc-comtois. Je vous raconte pas les saucisses de Morteau cuites au feu de bois dans le papier alu et la glace à la liqueur de bourgeon de sapin ! J’ai vite oublié les 11 heures de marche et le mal de dos du matin. Pour info : Anne-Marie ne fait pas table d’hôte, je suis donc un privilégié. Encore merci.
Hébergement : La Chabraque, Les Lessus, 03 81 43 77 24, renaud-christophe@wanadoo.fr
Jour 3 : Les Lessus – Villers-le-Lac – Les Seignes
Distance : 38 km, dénivelé positif : 1060 m
Je quitte Les Lessus et repars à 8 heures sous la pluie. Passage au barrage du Châtelot, le Saut du Doubs, Villers-le-Lac à midi où je fais quelques emplettes. Puis montée de 500 mètres pour atteindre la frontière franco-suisse et le point culminant de l’étape à 1285 m. En fin de journée, dernière montée à proximité du Mont Châteleu, et arrivée à la chambre d’hôte "La Maison des Seignes" après 9 heures ½ de marche. Là aussi, Marie-Hélène me propose une lessive (en échange de quelques conseils généalogiques) et un repas gargantuesque avec saucisses de Morteau, vin du Jura…
Hébergement : La Maison des Seignes, 03 81 68 82 20, lamaisondesseignes@hotmail.fr
Jour 4 : Les Seignes – Château de Joux – Montperreux (Malbuisson)
Distance : 39 km, dénivelé positif : 1110 m
La magie a opéré, non seulement il ne pleut plus mais le soleil est là, bien présent. Je quitte Marie-Hélène, sa gentillesse, et sa belle maison "à tiroirs". Direction Les Alliés, petite incursion en Suisse où la GTJ s’appelle "tourisme pédestre", la Montagne du Larmont, le Fort Mahler, le Château de Joux, La Cluse-et-Mijoux et Montperreux, le long du lac de Saint-Point. Je rencontre beaucoup de randonneurs, car outre le beau temps, nous sommes dimanche. Une douillette chambre d’hôte m’attend chez Mme Hendrickx, qui accepte volontiers de faire une petite lessive. Je suis tellement fatigué après 10 heures de marche que je décide de ne pas aller au restaurant distant pourtant de moins de 500 mètres. Je grignote donc devant le coucher de soleil sur le lac de Saint-Point, avec notamment quelques morceaux de fromage offerts par mon hôte.
Hébergement : Mme HENDRICKX Becky, 21 Rue de la Corne (Chaudron), Montperreux, 03 81 69 72 93
Jour 5 : Montperreux – Métabief – Le Mont d’Or – Mouthe
Distance : 33 km, dénivelé positif : 990 m
Départ de Montperreux à 7 heures ½. Il fait presque 0° C, l’herbe est blanche. Les douleurs dans le dos et courbatures m’ont embêté toute la nuit, malgré Dafalgan et Ibuprofène. J’appréhende donc les prochains kilomètres. Je passe sur les hauteurs de Malbuisson, longe la voie du train touristique "Le Coni’Fer", et arrive aux Hôpitaux-Neufs où je fais le plein de paracétamol. Ensuite direction la station de Métabief et le Morond (1419 m). Là, je vois les Alpes comme jamais. Une multitude de sommets enneigés sur des kilomètres, et forcément plus majestueux que jamais, le Mont-Blanc. Je pousse jusqu’au Mont d’Or (1461 m), et de nouveau, une vue à couper le souffle, les Alpes, Jougne, la Suisse… Je bouge car une longue descente de 3 heures ½ m’attend pour rejoindre Mouthe, la capitale du froid. J’ai réservé une chambre d’hôte à "La Chaumière", chez M. et Mme Marmet, chambre qui s’avère tout à fait satisfaisante. Je peux là aussi, profiter du sèche-linge de la maison. Pour diner, c’est en face à "L’œil de Bœuf", bonne table également.
Hébergement : La Chaumière, 43 Grande Rue, 03 81 69 19 21, 06 78 65 09 13, info@la-chaumiere-gite-mouthe.com
L’Oeil de Bœuf, 58 Grande Rue, 03 81 69 27 58, philippe.blery@orange.fr

Altitude maxi : 1720 m
Distance : 320 km
Dénivelé + : 10000 m
Dénivelé - : 10000 m
Pour des images plus grandes, cliquer sur la galerie et utiliser les flèches du clavier :-)
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A l’initiative du commandement des Forces Françaises de l’Intérieur, un puissant maquis se met en place dans la nuit du 15 au 16 août 1944 sur le plateau de Montécheroux. Le Lomont, clé de la Trouée de Belfort, sera défendu par les résistants au prix de pertes sévères.
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Le Doubs a la particularité de changer 3 fois de direction et de parcourir 430 km pour une distance de 90 km à vol d’oiseau entre sa source et sa confluence. Sur une quarantaine de kilomètres, le cours d’eau sert de frontière avec la Suisse.
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Le Doubs, après une importante dénivellation, se transforme en rapides, enserrés entre les falaises. Ici commencent les gorges. Elles sont formées de falaises abruptes, taillées en tuyaux d’orgues, hautes d’une centaine de mètres.
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Avec le rattachement de la Franche-Comté à la France en 1678, le Doubs devient la frontière naturelle entre la Suisse et la France et cette partie de la vallée fut, dès lors, une zone de passage clandestin. Jadis, les Échelles de la Mort étaient faites de simples troncs, traversés de bouts de bois. Ces échelles rudimentaires dressées contre la paroi à pic, ne décourageaient ni les usagers du moulin, ni surtout les contrebandiers.
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La cabane du téléphone a été bâtie là pour permettre la surveillance de la ligne électrique. En hiver, un homme montait la garde pour surveiller la ligne. La cabane était équipée d’un téléphone. Lorsque la neige tombait en abondance et qu’elle menaçait de rompre les fils, le gardien alertait la centrale. On battait alors le rappel et les hommes de bonne volonté montaient, munis de perches, pour faire tomber la neige et alléger la ligne. La cabane actuelle, reconstruite à l’identique sur le même emplacement, date de septembre 2011.
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